CHIRAC-HOLLANDE : la filiation
20/02/2013 00:35
Il faudrait être d'une particulière mauvaise foi pour ne pas reconnaitre l'attitude absolument irréprochable de François Hollande, depuis sa prise de fonction, concernant la lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans le pays.
Comment ne pas se souvenir, dans le même ordre d'idée, du magnifique discours de Jacques Chirac , reconnaissant clairement -et pour la première fois par un chef d'état français- , " la responsabilité de l'Etat français" concernant la Déportation des juifs en France pendant la seconde guerre mondiale.
Malheureusement, François Hollande semble avoir retenu la leçon dans son ensemble et vouloir s'en inspirer dans sa politique globale.
Tout comme Jacques Chirac, tout porte à croire qu'il pense que cette attitude sans tâche dans sa lutte contre l'antisémitisme en France lui donne toute lattitude cconcernant son action au Proche-Orient, notemment dans le conflit israelo-palestinien... comme son Mentor (?).
Et comme lui, lavé de tout soupçon concernant un éventuel antisémitisme, il peut continuer sereinement la politique étrangère "partisane" de la France.
Ainsi, concernant l'acceptation de la Palestine comme "état membre observateur à l'ONU", la France a joué un rôle particulièrement actif; s'il est tout à fait concevable d' accepter l'idée de cette reconnaissance, il est particulièrement injuste qu'en retour il n'ait rien été demandé aux Palestiniens.
Mais, beaucoup plus grave, alors que la Bulgarie a clairement démontré l'implication du Hezbollah libanais dans l'assassinat de touristes israéliens (encore un acte de résistance caractéristique du Hezbollah !!) et d'un chauffeur de car bulgare, François Hollande refuse formellement -avec d'autres pays européens et non des moindres- de placer ce mouvement dans la liste des organistations terroristes, avec les conséquences politiques et économiques que cela pourrait entrainer.
Pourtant ces assassinats survenaient après de multiples actions particulièrement violentes et un soutien sans faille au tyran syrian Assad,
Et avec le même sens de la finasserie (ou hypocrisie ?) politique que son Mentor, il donne comme raison à ce refus ... l'absence d'unanimité de l'Europe !!!
Ci dessous il faut lire cet entretien avec Elie Barnavi ( https://www.crif.org/fr/tribune/liban-hezbollah-terroriste/35311 ) où il raconte sa rencontre avec Chirac et témoigne de la lacheté de l'Europe face au terrorisme; la leçon semble avoir été parfaitement assimilée et appliquée.
CHAMS