Les Palestiniens « Peuple élu » de la communauté internationale ?

05/02/2014 22:28

 

Les Palestiniens « Peuple élu » de la communauté internationale ?

A qui faudra t’il faire appel pour résoudre l’énigme du 20°siècle, que le passage au suivant n’a toujours pas permis d’élucider : d’où vient ce statut si particulier que la communauté internationale a octroyé aux Palestiniens arabes ? Un statut qui se fonde sur des particularités exceptionnelles, qu’il convient de rappeler :

 

*Les détracteurs d’Israël répètent à l’envie que l’état d’Israël bafoue le Droit international ; mais le premier à l’avoir fait a été le monde arabe (puisque l’entité palestinienne arabe n’existait pas à l’époque) en 1949, avec la résolution qui entérinait le partage de la région palestinienne, alors sous mandat britannique (après la défaite de l’empire ottoman qui l’occupait jusqu’en 1918), entre la Jordanie et Israël, que le bloc arabe a rejeté en lançant une offensive collective contre Israël. Pourquoi cette résolution aurait moins d’importance que celle qui demandait le retrait DE territoires après la guerre de 1967

 

*Les palestiniens arabes sont constamment présentés  comme victimes de spoliation de leur terre, de leurs propriétés agricoles par « l’occupant israélien » ; comment peut on expliquer cette curieuse présentation, quand on sait que jusqu’en 1967, ce territoire était appelé Cisjordanie, car faisant partie de la Jordanie depuis le partage de 1949 ; que celui-ci a été perdu à la suite d’une guerre déclarée par le monde arabe, sous la coupe de Gamal Abdel Nasser, à laquelle la Jordanie avait participé.

 

Le refus de toute solution non imposée par le monde arabe a transformé des points de peuplement,  à l’origine défensifs, en véritables agglomérations dont il sera de plus en plus difficile de déloger les habitants. Pourquoi la défaite du monde arabe, réitérée après une deuxième guerre lancée et perdue en 1973, aboutirait elle à la satisfaction de toutes ses  revendications (notamment la création d’un état palestinien –qui n’existait même pas- sur l’ensemble des territoires perdus),  contrairement à ce qui passé notamment après la deuxième guerre mondiale pour les nations défaites, Allemagne, Italie et Japon, privées de larges territoires

 

*Les « réfugiés » palestiniens, se sont sauvés d’Israël en 49, persuadés par leurs dirigeants que la victoire très proche et évidente leur permettrait de retrouver très vite leurs foyers. Ceryains ont fui les exactions inhérentes à tout conflit armé ; mais ils n’ont pas été tous chassés –loin s’en faut-  et la meilleure preuve en est la présence des 10%  de citoyens arabes vivant en Israël, ceux qui n’ont pas cédé à ces incantations dévastatrices.

 

65 ans après, ces réfugiés sont devenus les plus anciens de l’Histoire de notre monde moderne ; incapables de s’intégrer à quelque refuge que ce soit ; au contraire, ils sont à l’origine de combats fratricides horriblement meurtriers, dans les pays qui les hébergeaient, notamment en Jordanie et au Liban. ; incapables de subvenir à leurs besoins, parce qu’ils ont préféré l’instrumentalisation de leur situation que la recherche de solutions, comme l’ont réussie les « Boat poeple » d’Asie du Sud Est asiatique un peu partout dans les pays qui les ont hébergés. Malgré cette attitude autodestructrice, ces réfugiés continuent de monopoliser l’aide internationale, au détriment des populations des pays d’Afrique et du Sud Est asiatique décimées par les catastrophes naturelles, les guerres civiles et les exterminations  A croire qu’a été inventé par la communauté internationale un statut particulier de « réfugié palestinien » qui bénéficie d’un privilège inexplicable dans la durée de l’aide apportée, par ailleurs disproportionnée, dans laquelle l’Europe occupe une place prépondérante.

 

*Les prétentions palestiniennes, peuvent paraitre exorbitantes ; elles n’en sont pas moins plébiscitées par la communauté internationale :

 

-revenir aux frontières de 1967 qui n’ont jamais été entérinées par un accord international et que les arabes ont refusées de 1949 à 1967.

 

-Jérusalem capitale d’un état palestinien ; il n’y a déjà jamais eu dans l’histoire d’état palestinien, mais surtout la « ville sainte » n’a jamais été une capitale de pays arabe ; il a fallu que les israéliens en fassent leur capitale pour que cela devienne impératif absolu pour les dirigeants palestiniens.

 

-Le retour des réfugiés de 1949 (pas moins !!) qui deviendraient citoyens d’un état binational, Israël, alors que dans le même temps Abbas annonce haut et fort que « l’état palestinien n’admettra aucun juif en son sein » -paroles de Paix s’il en est- ce qui parait tout à fait normal et logique pour cette même communauté internationale, décidemment atteinte de surdité et cécité unilatérale !! Sans parler de tous les juifs expulsés de l’ensemble des pays arabes (sauf  le Maroc) quand ils n’ont pas accepté le statut de « Dihmi »  et dont personne ne se soucie, puisqu’ils n’ont rien demandé, rien obtenu, même pas la reconnaissance de leur spoliation.

 

 

 

Voilà tout ce qui permet de penser que les Palestiniens sont « le peuple élu » de la communauté internationale, en opposition –comme toujours- avec les juifs, « peuple élu de Dieu » selon leur tradition religieuse.

 

La différence c’est ce statut que les juifs s’octroient (cf l’article https://www.media1faux.fr/news/le-juif-peuple-elu-/) leur impose des devoirs et confère une conscience permanente  de leurs responsabilités (responsable de cette fameuse paranoïa juive), alors que celui de « l’élection palestinienne » ne leur donne que des droits et leur enlève toute notion de la valeur de la vie, de la paix et du travail à accomplir pour mériter ce à quoi ils aspirent –avec raison- un Etat !!

                                                                                                                 René CHAMS

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