Ceux qui affirment cela sont le plus souvent les mêmes qui affirment qu’il faut deux états pour deux peuples. Il y aurait donc un état palestinien arabe, où les juifs seraient interdits d’accès –comme dans pratiquement tous les pays arabes- et un état « mixte » où les arabes devront attendre quelques générations pour devenir majoritaires et réaliser leur rêve de « renvoyer les juifs d’où ils viennent ». On peut penser qu’il s’agit là d’un discours partial voire militant ; dans ce cas, il n’y a qu’à lire les déclarations de Essam al-Aryan, dirigeant des Frères musulmans et conseiller du Président égyptien Mohamed Morsi, en suivant ce lien https://www.israel-infos.net/Egypte--Pour-les-Freres-musulmans-Israel-devra-disparaitre-avant-dix-ans-9641.html
Par ailleurs, il convient de souligner le caractère exceptionnel du statut de « réfugié palestinien » chassé d’Israël. Tout le monde s’apitoie sur son sort, au point qu’une partie proportionnellement énorme du budget de l’ONU aux réfugiés lui est consacré, au détriment des pauvres nourrissons qui meurent de famine dans les territoires sinistrés d’Afrique (Darfour au Soudan, Ethiopie..) ou d’Asie (Vietnam, Cambodge..) ; par ailleurs qui s’intéresse au sort des centaines de milliers de juifs chassés des pays arabes ?
Le pire dans l’histoire de ces « réfugiés palestiniens », c'est que ceux sont peut être les premiers « réfugiés politiques » dans le monde. En effet, il est évident de constater à quel point ils ont étés instrumentalisés par l’ensemble du monde arabe, pour permettre à toutes les dictatures sanguinaires d’asseoir leur autorité en se présentant comme les « défenseurs de la Palestine ». Si ces dictateurs avaient eu la même considération pour leur peuple qu’ils n’en ont eu pour ces réfugiés, que de progrès auraient été réalisés dans ces pays. Le seul argent dont ces pauvres réfugiés ont vu la couleur, c’est celui qui leur servait à se fournir en armes les plus sophistiquées pour mener à bien le funeste projet du « rejet des juifs à la mer » élaboré par le colonel Nasser.